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La souffrance ou blessure de l'âme une croyance à déconstruire.

Dernière mise à jour : 3 avr.


âme pure comme pure lumière - son essence divine est immuable


Depuis des années, l’idée que l’âme (attention je ne parle pas de la psyché, souvent confondue avec l'âme) puisse être blessée ou en souffrance s’est largement répandue à travers le développement personnel et certaines approches spirituelles. On nous parle des cinq blessures de l’âme, de mémoires karmiques douloureuses, d’âmes abîmées par leurs expériences passées… Ces concepts sont séduisants, car ils nous donnent des explications à notre mal-être, des raisons tangibles à nos souffrances intérieures.

J’y ai cru moi aussi. Comme beaucoup, j’ai lu "Les cinq blessures de l’âme de Lise Bourbeau" et j’ai tenté d’analyser mes propres blessures sous cet angle. Pourtant, quelque chose en moi résistait, quelque chose ne résonnait pas totalement avec cette vision.


Comment une énergie divine pourrait-elle être en souffrance ?

Comment ce qui est pur, éternel et lumineux pourrait-il être marqué par la douleur ?


Avec le temps, l’expérience et une compréhension plus profonde de la Gnose, j’ai réalisé que cette croyance était une illusion, un voile posé sur notre véritable nature.


Dans cet article, nous allons explorer pourquoi l’âme ne peut pas être blessée, pourquoi la souffrance appartient à un autre plan que celui de notre essence divine, et surtout comment nous libérer de cette illusion pour retrouver la paix intérieure.



1. L’âme est une émanation du divin : elle ne peut pas être touchée par la souffrance


Dès que nous parlons de “blessures de l’âme”, nous faisons une erreur fondamentale : nous projetons sur l’âme des caractéristiques propres au mental et aux émotions humaines.


L’âme n’est pas une entité psychologique.

Elle n’a ni mémoire douloureuse, ni cicatrice, ni trauma.


L’âme est une pure émanation de la Source divine, une lumière éternelle qui ne peut être altérée par aucune expérience terrestre ou cosmique. Elle n’a jamais été brisée, elle n’a jamais été trahie, elle n’a jamais été rejetée.


Ce qui souffre, ce n’est pas l’âme. Ce qui souffre, c’est le moi humain, le mental qui s’identifie à l’histoire personnelle, aux conditionnements, aux expériences passées.


C’est l’ego qui ressent le rejet, l’abandon, la trahison.

C’est la psyché qui accumule des mémoires douloureuses.

Mais l’âme, elle, reste intacte, inaltérable.


1.1 L’âme et l’oubli : la seule “blessure” possible


Si l’âme pouvait souffrir, cela signifierait qu’elle est vulnérable, qu’elle est affectée par ce qui se passe dans le monde matériel. Mais dans la Gnose, nous savons que le monde matériel n’est qu’une illusion, une projection temporaire.


L’unique chose qui peut affecter l’âme, c’est l’oubli.

Oublier sa nature divine, croire que l’on est seulement un être humain limité, c’est cela la seule “blessure” possible.


Mais ce n’est même pas une blessure au sens propre : c’est une illusion, un voile posé sur la Connaissance.


Et dès que l’âme se souvient, dès qu’elle reconnaît ce qu’elle est réellement, toute souffrance disparaît instantanément.



2. Pourquoi avons-nous cru que l’âme pouvait être en souffrance ou posséder des blessures ?


Si l’âme est éternelle et intacte, pourquoi cette croyance s’est-elle répandue ?


2.1 Un besoin d’explications pour la souffrance humaine


Nous avons tous vécu des douleurs, des traumatismes, des chocs émotionnels. Face à ces expériences, nous cherchons des explications. L’idée que ces blessures viennent de l’âme donne du sens à notre souffrance.


Elle permet de justifier pourquoi nous ressentons un manque, une peur, une difficulté à avancer dans notre vie.


Mais en réalité, cette souffrance n’est pas une mémoire de l’âme, mais une empreinte du mental et du corps émotionnel.


Ce n’est pas notre essence qui est touchée, c’est notre perception, c’est notre attachement aux expériences passées.


2.2 Une illusion entretenue par le monde matériel


Nous vivons dans une réalité où tout semble fragile : notre corps vieillit, nos émotions fluctuent, nos pensées nous tourmentent.


Le monde matériel est un monde d’impermanence et d’oubli.

Tout ce qui y existe semble pouvoir être brisé ou blessé.


Mais ce n’est qu’une illusion. Ce monde n’est pas notre véritable demeure.

Nous ne sommes pas ici pour “réparer” une âme abîmée, mais pour nous souvenir que nous n’avons jamais été brisés.



3. Se libérer de l’illusion de la souffrance


3.1 Changer de regard sur la douleur


Plutôt que de croire que nous avons une âme blessée, nous pouvons reconnaître que ce qui souffre en nous est une partie illusoire, temporaire.


Chaque fois que nous ressentons une douleur émotionnelle, nous pouvons nous poser la question :


“Qui souffre en moi ?”


Lumière blanche et dorée symbolisant la transformation et retour à l'essence divine


Si nous regardons bien, nous verrons que ce n’est pas l’âme, mais l’ego, la psyché conditionnée, le personnage que nous croyons être.


L’âme, elle, reste paisible, immuable, en arrière-plan, attendant simplement que nous nous tournions vers elle.






3.2 Se souvenir de notre nature véritable


L’unique solution pour transcender la souffrance est de se souvenir de ce que nous sommes réellement.

• Nous ne sommes pas un corps.

• Nous ne sommes pas des pensées.

• Nous ne sommes pas des émotions.

Nous sommes une émanation du divin, une lumière inaltérable.


À partir du moment où nous reconnaissons cela, la souffrance perd son emprise.



3.3 Ne plus nourrir la croyance en une âme blessée


Tant que nous croyons que notre âme est blessée, nous maintenons cette illusion.


Nous cherchons alors à la “guérir”, à la “réparer”, alors qu’il n’y a rien à réparer, seulement à reconnaître.


Le véritable chemin, ce n’est pas la guérison, c’est la mémoire retrouvée.



Conclusion : Retrouver la paix en sortant de l’illusion


L’âme n’a jamais été blessée. La souffrance de l'âme n'est pas possible.


Elle n’a jamais souffert, elle n’a jamais été trahie, elle n’a jamais été abandonnée.

Elle est une étincelle du divin, éternelle, parfaite, inaltérable.


Ce qui souffre, c’est notre identification à l’illusion.

Ce qui nous fait croire à la souffrance, c’est l’oubli de notre véritable nature.


Se souvenir, c’est se libérer de cette illusion une fois pour toutes.


Et dès cet instant, il ne reste plus que la paix.



Merci pour votre lecture


Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cet article. Si ces mots ont résonné en vous, souvenez-vous que la vérité est déjà en vous, et que chaque prise de conscience est un pas vers le souvenir de votre lumière intérieure.


Si vous le souhaitez, je vous invite à partager vos ressentis, vos réflexions ou simplement un message en commentaire. Votre voix est précieuse, et vos mots peuvent aussi éclairer d’autres sur ce chemin de reconnexion.


Avec toute ma lumière,



Signature pascale de tol

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