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Pourquoi certaines âmes ne viennent pas de ce monde...


et comment elles se font piéger dans l'incarnation terrestre.


Dans la vision gnostique, les êtres issus du Plérôme ne viennent pas de la matière. Ils ne sont pas des créations du Démiurge, ni des âmes à éduquer, ni des consciences en voie d’évolution. Ils sont des émanations de la lumière véritable, porteurs d’une mémoire vivante du Royaume invisible.

Ce ne sont pas des anges tombés, ni des humains en chemin, ce sont des fragments d’origine divine, parfois incarnés ici-bas, mais jamais nés de ce monde.

Et pourtant, certains se retrouvent sur Terre, pas par déchéance, mais par captation ni par punition, mais par distorsion vibratoire.


Cela soulève une question essentielle : comment une étincelle du Plérôme peut-elle se faire happer ? Comment peut-elle consentir à descendre dans un monde régi par le mensonge, l’oubli et la division ?


Pour répondre à cela, il faut comprendre la frontière.



Le seuil entre la lumière et l’imitation de la lumière


Le Plérôme ne connaît ni le temps, ni le manque, ni la peur. C’est un espace de plénitude où chaque être sait d’où il vient. Mais dans la structure invisible du cosmos, il existe une zone frontière — un seuil vibratoire — que certains Éons peuvent approcher, non pas pour chuter, mais pour rayonner jusqu’aux confins de la création.


C’est là, à cette limite, que tout bascule.


Dans cette zone périphérique, les forces archontiques opèrent.

Elles ne peuvent pas pénétrer le Plérôme, mais elles peuvent imiter la lumière jusqu’à en troubler la reconnaissance.

Elles utilisent la lumière réfléchie, pas pour révéler, mais pour séduire.


Et c’est ainsi que certains êtres, en s’approchant du seuil, perçoivent un appel inversé.

Un appel qui semble lumineux, mais qui ne provient pas du Très-Haut.

Un appel qui parle de mission, d’expérience terrestre, d’amour universel, de guérison du monde.


Cet appel est une construction, une projection volontairement créée par le Démiurge et ses archontes, pour attirer les étincelles au-delà du seuil — dans un espace qu’ils contrôlent.



Le piège de l’appel inversé


L’être issu du Plérôme ne tombe pas dans la matière par désir de fuir. Il peut être attiré par une forme de don, de service, ou de compassion, mais dans la vibration inversée, ce don devient une faille.


Image de la terre

L’appel astral prend des visages trompeurs :


« Viens incarner ta lumière sur la Terre. »

« Tu as une mission à accomplir pour faire évoluer l’humanité. »

« Tu peux aider les âmes à se réveiller. »

« Descends un instant, tu n’oublieras rien. »


Et l’être pur, encore intact dans son origine, croit à cette invitation, la ressent comme juste, sans percevoir le piège, il consent.


Mais ce consentement, même subtil, suffit à déclencher la descente, et une fois franchi le seuil, la mémoire se voile, car c’est la loi de ce monde.


L’étincelle divine, une fois incarnée dans la densité, oublie qui elle est.

Elle se croit humaine, en évolution, blessée, séparée et commence alors le long processus de réintégration… qui peut durer plusieurs vies.



Pourquoi les forces archontiques veulent attirer les étincelles sur Terre ?


Cette question est essentielle : quel intérêt les archontes ont-ils à attirer des êtres du Plérôme dans leur monde ?


La réponse est simple, mais vertigineuse :

l’étincelle divine contient une énergie que les archontes ne peuvent pas créer.



Le Démiurge peut façonner la matière, organiser le vivant, imiter la lumière…

Mais il ne possède pas la vie véritable, il n’est pas connecté à la Source, il est un architecte sans souffle.


Alors, pour maintenir son royaume, il a besoin d’énergie. Et les êtres psychiques (ceux qui ne viennent pas du Plérôme) n’en produisent pas assez.

Ils vivent, ressentent, se réincarnent, mais leur feu est limité.


L’étincelle, elle, contient un feu inextinguible, même oublié, sa seule présence sur Terre génère une force vibratoire que les archontes peuvent détourner.


Chaque étincelle captée devient une batterie vivante pour ce monde.

Chaque porteur de lumière oublié alimente malgré lui la matrice inversée.

Par ses émotions, ses souffrances, sa quête de sens, il génère un champ énergétique que les archontes recyclent, captent, instrumentalisent.


Ce n’est pas une théorie, c’est un mécanisme vibratoire.


Et c’est la raison profonde pour laquelle les êtres du Plérôme sont recherchés, séduits, aspirés par ce monde. Pas pour les aider à évoluer, mais pour s’alimenter d’eux.



Mais ce n’est pas une fatalité : la mémoire peut se réveiller


Mais il y a une faille dans leur système, et cette faille, c’est le souvenir.


Car même enfouie sous les couches de l’oubli, l’étincelle ne s’éteint pas.

Et parfois, au cœur d’une vie ordinaire, dans un moment de silence, de souffrance ou de grâce, quelque chose remonte, un feu, une vibration, une évidence intérieure.


Et tout bascule.


L’être qui se croyait humain comprend qu’il ne l’a jamais été, il reconnaît que son origine n’est pas ici, il retrouve la direction du dedans et commence à se libérer.


Alors le pouvoir des archontes se fissure.

Ils ne peuvent rien contre un être qui se souvient car le souvenir vrai n’est pas une mémoire mentale, c’est une reconnexion vibratoire au Très-Haut.



En conclusion : ne cherche pas pourquoi tu es ici, mais souviens-toi d’où tu viens.



Les êtres du Plérôme qui se retrouvent sur Terre ne sont pas "tombés", ils ont été captés par un appel inversé.

Ils ont cru servir la lumière, et se sont retrouvés enfermés dans la matière.


Mais rien n’est perdu car leur lumière n’a jamais été détruite, seulement voilée.


Et s’ils lisent ces lignes, s’ils ressentent un feu sans nom en eux, s’ils savent sans pouvoir l’expliquer que ce monde n’est pas leur maison, alors le retournement a déjà commencé.


Le but n’est pas de guérir, ni de réussir, ni d’accomplir une mission, le seul but… est de se souvenir, et de rentrer chez soi, là ou rien ne manque.



Pascale de Tol




1 commentaire


Invité
06 nov.

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